Choisir vos pensées, c’est savoir ce qui se passe dans nos têtes, observer quelles pensées vous traversent l’esprit à un moment donné, et pointera une direction à suivre pour ne pas ruminer et conserver des pensées constructives. Nous avons le pouvoir de choisir sur quelles pensées nous attarder ! Comment faire ?
Parfois nous nous sentons submergé par une situation, par les émotions d’une personne en face de nous, par nos propres réactions à des stimuli extérieurs, par une situation qui nous semble hors de contrôle ou que l’on subi, comme si la seule chose à faire était de “faire avec”. Nos émotions, nos réactions, ne représentent pas “LA” réalité, elles sont uniquement des preuves de notre réalité intérieure.
La seule chose qui nous appartienne vraiment et sur laquelle nous avons un contrôle puissant, est notre esprit. Certains mécanismes du cerveau sont hors de notre contrôle conscient, mais il est possible de devenir un observateur de ces mécanises incontrôlables pour ensuite adapter notre réaction. Nous pouvons modifier, adapter la façon dont nous accueillons une émotion ou une situation. La première chose est souvent de prendre une respiration lente et profonde pour mettre un espace entre le stimulus et notre réaction.
Cela demande un réel entraînement, une prise de conscience et l’acceptation que comme toute chose qui s’entraîne il y aura des moments où ce sera plus facile à réaliser que d’autres, mais l’on aura toujours la certitude que plus on le pratiquera, plus on s’entraînera à prendre un moment pour observer où sont nos pensées là, à ce moment précis, plus l’exercice deviendra facile.
C’est tout ce que l’on fait en méditant. On observe ses pensées et ce qui est en train de se passer dans son esprit : en commençant par se concentrer sur un objet, sur sa respiration par exemple, il “suffit” d’observer à quel moment l’esprit commence à partir dans une autre direction. Et lorsqu’un autre pensée apparaît dans le paysage, la repérer et ne pas s’y attacher, ne pas entrer en discussion avec elle et la laisser partir pour revenir à l’objet initial.
Bien avant que les neurosciences (par exemple au travers des études du Dr. Frederickson scannant par IRM les cerveaux des méditants) prouvent que l’on peut effectivement avoir un contrôle conscient sur notre activité cérébrale, les philosophes de l’Antiquité, et notamment Marc Aurèle et les Stoïciens en avaient eu l’intuition.